L’enfance des rues est un véritable enjeu public à Madagascar. Ces enfants, très souvent en rupture familiale, prennent refuge dans la rue et essaient d’y survivre tant bien que mal.
Afin de sensibiliser le public à cette problématique majeure, le matin du Vendredi 22 Septembre a eu lieu la première séance de formation sur l’enfance des rues. Cette formation de 6 heures divisée en 2 séance, a été animée par Manon, détentrice d’un diplôme universitaire Enfants et jeunes de la Rue dispensé par le Samu social International. Actuellement, Manon travaille comme appui technique dans l’association Grandir à Antsirabe, sur le programme de protection des enfants des rues.
Environ 50 personnes ont assisté à cette première formation organisée dans les locaux généreusement mis à disposition du Réseau OSCAPE par la Région Vakinankaratra.
Cette formation participative ouverte aux membres du Réseau OSCAPE mais aussi aux autorités locales a pour objectif de partager les clefs de compréhension de l’enfance des rues.
L’occasion pour chacun de réfléchir collectivement à l’enfance des rues, les méthodes d’approche de ce public spécifique, la cause et les conséquences des départs en rues, les violences qu’ils y subissent et les traumatismes qu’ils y développent.
La première séance a été l’occasion pour les participants de partager leur expérience sur l’enfance des rues, de questionner et de trouver collectivement les réponses permettant une meilleure prise en charge des enfants des rues.
La seconde séance, plus théorique, s’est déroulée le Vendredi 6 Octobre 2017, à la Région Vakinankaratra. Cette séance avait pour programme les conséquences du processus de désocialisation et du processus de création d’identitaire de l’enfant des rues, les logiques de survie et enfin les compétences que l’enfant développe dans la rue.
Pour clôturer cette formation, Manon a partagé avec les participants de nombreuses conseils de prises en charge de l’enfant des rues. L’objectif est de permettre aux personnes qui côtoient des enfants des rues de pouvoir adapter leur prise en charge aux problématiques spécifiques de ce public.
Merci Manon, ces clefs de compréhension permettront aux associations de développer une meilleure approche de l’enfant des rues.
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